Aucun diplôme post-bac classique n’est exigé pour décrocher une place via le concours AST. Les candidats issus de filières universitaires, BTS ou DUT côtoient ceux ayant déjà une première expérience professionnelle. Certaines grandes écoles réservent jusqu’à 40 % de leurs places à ce mode d’admission, contre moins de 10 % il y a dix ans.
La diversité des profils retenus transforme le paysage des admissions et ouvre des perspectives de carrière jusque-là inaccessibles par les voies traditionnelles. L’accès à ces parcours passe désormais par des épreuves spécifiques, des jurys exigeants et une sélection basée autant sur le parcours que sur le potentiel.
Concours AST : une passerelle vers les écoles de commerce pour de nombreux profils
Le concours AST joue désormais un rôle de premier plan pour intégrer une business school sans avoir suivi le chemin post-bac classique. Cette admission sur titre vise les étudiants ayant déjà validé deux ou trois années dans le supérieur, que ce soit à l’université, en BTS ou en BUT. On croise aujourd’hui des profils d’une diversité inédite : diplômés de droit, de lettres, de sciences, parfois même des actifs désireux de reprendre le fil de leurs ambitions académiques.
Entrer par la porte des admissions parallèles, c’est passer par une série d’épreuves exigeantes : le TAGE MAGE ou le GMAT pour l’écrit, puis un entretien de motivation qui ne laisse rien au hasard. Les jurys cherchent des candidats capables non seulement d’argumenter un projet professionnel solide, mais aussi de prouver leur souplesse d’esprit. Parmi les programmes visés : le programme grande école d’emlyon, de l’ESSEC ou encore de l’école de management de Strasbourg. Si les écoles post-bac ouvrent de plus en plus leurs portes à ces profils, c’est que la donne a changé : le recrutement des managers ne se fait plus sur un seul moule.
Les étudiants issus des admissions parallèles AST apportent à la promo expérience et maturité, ce qui rejaillit sur l’ensemble du groupe. Il faut cependant rester vigilant sur le calendrier d’inscription : chaque business school fixe ses propres règles du jeu, et les délais sont serrés. Passer le concours AST, c’est se donner la chance de rejoindre une dynamique collective où la variété des parcours fait la richesse de la formation, et plus tard, celle de l’entreprise.
Quels sont les prérequis et les profils admissibles pour tenter sa chance ?
Pour tenter l’aventure des admissions sur titre via le concours AST, il faut répondre à quelques conditions claires. Le point de départ : un diplôme bac+2 ou bac+3 (BTS, BUT, licence ou équivalent). Ce seuil académique ouvre la porte à tous les étudiants titulaires d’un diplôme français, à condition de justifier de 120 ou 180 ECTS selon le niveau d’entrée visé.
Voici comment s’articule l’intégration selon le parcours suivi :
- Avec un BTS ou un BUT, accès possible en première année du programme grande école
- Après une licence (L3), l’intégration directe en deuxième année peut être proposée
Les profils retenus ne se cantonnent pas aux filières gestion ou économie. Les portes s’ouvrent également aux étudiants venus des sciences, des lettres, du droit ou de cursus techniques. Cette ouverture alimente la mixité académique, une valeur de plus en plus recherchée par les business schools soucieuses de former des managers polyvalents.
L’élément déterminant : la cohérence du projet et une motivation sans faille. Une expérience professionnelle, un engagement en association ou un parcours singulier peuvent faire la différence. Les écoles post-bac prêtent une attention particulière à la capacité du candidat à argumenter de façon réfléchie son choix d’orientation vers la gestion ou le management. La sélection s’appuie sur l’ensemble du dossier, la réussite aux tests et la performance à l’oral.
Les admissions parallèles permettent ainsi à des profils très variés de rejoindre les rangs, du moment que niveau académique et motivation sont au rendez-vous.
Panorama des écoles accessibles et des métiers ouverts après un concours AST
Le concours AST offre la possibilité d’intégrer une vaste palette de business schools reconnues. emlyon, esce, Strasbourg, mais aussi toutes les écoles membres des banques d’épreuves Passerelle ou Tremplin, accueillent chaque année ces candidats venus des admissions parallèles. L’objectif : diversifier les profils, permettre à des étudiants venus d’horizons scientifiques, littéraires ou technologiques de se réinventer dans le supérieur.
Une fois diplômés, les portes du marché de l’emploi s’ouvrent largement. Les secteurs du management et de la finance restent très prisés, mais ce n’est que le début. Les métiers du marketing, du conseil en stratégie, des ressources humaines ou du contrôle de gestion recrutent des profils hybrides, capables de s’adapter aux mutations du monde professionnel. Les business schools misent sur cette transversalité : la polyvalence devient un levier pour accéder à des fonctions à responsabilité.
En sortant d’une école post-bac ou d’un master obtenu en programme grande école, les diplômés peuvent viser aussi bien des carrières en France qu’à l’étranger. Les partenariats avec les entreprises, les stages, les doubles diplômes : tout concourt à élargir le champ des possibles. Ainsi, le concours AST s’impose comme une voie dynamique et en phase avec les besoins du marché, offrant des perspectives inédites à ceux qui savent saisir leur chance.
Se préparer efficacement : conseils pratiques pour réussir chaque étape du concours
Réussir le concours AST suppose de s’armer d’une méthode solide et de cibler sa préparation avec soin. Le parcours se découpe en plusieurs étapes : constitution du dossier, épreuves écrites, puis oraux. À chaque phase, des compétences différentes sont sollicitées, à commencer par la gestion du tage mage ou des tests d’anglais comme le toefl ou le cambridge. Les écoles attendent des résultats consistants, tant sur les tests d’aptitude que sur les qualités rédactionnelles.
Pour optimiser ses chances, voici les points forts à anticiper :
- Respecter le calendrier d’inscription : chaque session du tage mage ou du test anglais s’accompagne de délais stricts à ne pas négliger.
- Soigner la lettre de motivation : exprimer clairement son projet professionnel, montrer la cohérence de son parcours, articuler ses choix académiques et professionnels avec précision.
Les épreuves orales sont souvent le moment clé. Il s’agit de défendre son parcours, d’exprimer ses ambitions et de convaincre sur sa capacité à s’intégrer au cursus grande école. Préparer ses arguments, travailler la posture, savoir gérer le temps et répondre avec assurance : chaque détail compte. Les jurys évaluent l’adéquation entre ambitions, potentiel et capacité d’intégration dans la vie des écoles de commerce.
Mieux vaut multiplier les entraînements, que ce soit pour les simulations d’oraux ou les tests chronométrés. Prendre appui sur l’expérience d’anciens candidats et analyser ses propres performances permet d’affiner sa stratégie. Gagner sa place en business school via les admissions parallèles, c’est aller chercher le juste équilibre entre maîtrise technique et cohérence de fond. Entrer dans l’arène, c’est déjà prouver son aptitude à évoluer dans un univers exigeant et ouvert sur l’avenir.


