Pas besoin d’une formation estampillée finance pour tenter le CFA : la règle officielle surprend, mais c’est un fait. Aucun diplôme spécifique n’est requis, si ce n’est un niveau Bac+2 accompagné d’une expérience professionnelle pertinente ou une inscription en dernière année d’études supérieures. Pourtant, dans les faits, la plupart des candidats affichent un parcours en finance, gestion ou économie.
Obtenir la certification CFA, c’est s’engager dans un marathon de trois examens, réputés pour leur sévérité, avec des taux de réussite qui dépassent rarement la barre des 50 %. Préparation, contenu des épreuves, débouchés : le CFA s’est taillé une place de choix comme repère mondial pour les professionnels de la finance.
Le CFA : une référence incontournable pour les professionnels de la finance ?
Délivrée par le CFA Institute, la certification CFA s’est imposée comme un marqueur sur le marché international de la finance. Exigence méthodologique, rigueur éthique, reconnaissance sur les cinq continents : chaque année, des dizaines de milliers de candidats, en France comme ailleurs, se lancent dans l’aventure. Les grands noms du secteur, Société Générale, BNP Paribas, AXA, Crédit Agricole, la considèrent comme une référence et l’intègrent dans leurs grilles de recrutement pour des postes clés.
Devenir CFA charterholder ne se limite pas à maîtriser l’analyse financière ou la gestion de portefeuille. C’est la preuve d’une capacité à évoluer dans un environnement mouvant, à respecter des standards élevés de gouvernance et à dialoguer avec tous les acteurs du marché. Le rayonnement du CFA couvre plus de 160 pays, synonyme d’ouverture à l’international et de mobilité professionnelle, que ce soit dans les banques, sociétés de gestion, compagnies d’assurance, cabinets d’audit ou directions financières d’entreprises.
La certification CFA a aussi un effet direct sur l’évolution professionnelle. Les employeurs distinguent les titulaires de ce titre, jugés immédiatement opérationnels et disposant d’une vision globale du secteur. Côté chiffres, la palette des métiers ouverts est large : gestion d’actifs, analyse financière, gestion des risques, conseil en investissement… La combinaison d’un diplôme universitaire en finance et du CFA constitue un argument solide lors d’un recrutement ou d’une progression de carrière.
Le Chartered Financial Analyst s’inscrit dans une logique d’exigence et d’excellence, recherchée par celles et ceux qui visent des fonctions stratégiques à forte valeur ajoutée. Sur le marché français, la certification CFA gagne chaque année du terrain, adoptée par les employeurs et par tous ceux qui veulent s’affirmer dans une compétition professionnelle largement mondialisée.
Qui peut prétendre à la certification CFA et quelles sont les conditions à remplir ?
Le CFA n’est pas accessible en claquant des doigts. L’examen s’adresse d’abord aux étudiants en finance et aux professionnels désireux de monter en puissance en analyse financière et gestion de portefeuille. Deux chemins mènent à l’inscription : détenir une licence (bac+3) ou justifier de quatre ans d’expérience professionnelle pertinente. Peu importe le secteur ou le poste d’origine, tant que l’activité est liée à la finance, la gestion ou l’investissement.
Le CFA Institute cible des profils variés. Les étudiants en master, notamment en master 2 finance, tentent souvent leur chance. Certaines formations, comme le master Analyse et Stratégie Financière (ASF) de l’IGR-IAE Rennes, incluent même la préparation au CFA dans leur cursus. Professionnels en reconversion, cadres souhaitant accélérer leur évolution : la diversité des parcours s’élargit d’année en année.
Voici les critères d’accès et les modalités financières à retenir :
- Licence ou diplôme équivalent (bac+3)
- Expérience professionnelle d’au moins quatre ans dans un domaine jugé pertinent
- Préparation possible dès le master, principalement dans les cursus spécialisés
- Budget à prévoir par niveau : entre 1 000 et 1 500 euros
Le taux de réussite au CFA reste sous la barre des 60 % selon les sessions. L’exigence et l’ampleur du programme imposent un rythme soutenu. Les employeurs apprécient la double compétence, alliant diplôme universitaire et certification CFA, qui ouvre la porte à des responsabilités étendues, en France comme à l’étranger.
Décryptage du programme CFA : niveaux, contenus et compétences visées
Le programme CFA se découpe en trois niveaux structurés. Chaque étape a son propre socle de connaissances et de méthodologies, permettant de progresser graduellement. Le premier niveau, centré sur les bases, explore l’analyse financière, l’éthique, les outils quantitatifs et les fondamentaux du corporate finance. Comptez en moyenne 300 heures de travail pour digérer la matière, un seuil similaire pour chaque niveau.
Au deuxième palier, l’accent est mis sur l’analyse approfondie : valorisation d’actifs, instruments dérivés, comptabilité avancée, gestion de portefeuille. Les études de cas prennent le dessus. La maîtrise des modèles financiers devient alors incontournable. Ce niveau cible les candidats qui visent la gestion d’actifs, la banque d’investissement ou encore le private equity.
Le troisième niveau mesure l’aptitude à élaborer de véritables stratégies d’allocation d’actifs et à prendre des décisions dans des univers complexes. La gestion de portefeuille et la gestion des risques occupent le devant de la scène, répondant aux attentes des employeurs, banques, sociétés de gestion, cabinets de conseil.
Pour clarifier la progression des compétences, le schéma suivant s’impose :
- Analyse financière et éthique professionnelle (niveau I)
- Valorisation et modélisation des actifs financiers (niveau II)
- Gestion de portefeuille, développement stratégique, gestion des risques (niveau III)
Le CFA forme ainsi des spécialistes capables d’intervenir sur l’ensemble de la chaîne de valeur financière, de la collecte de données jusqu’à la décision stratégique. Ces acquis ouvrent la voie à une diversité de métiers : analyse crédit, gestion alternative, conseil en investissement, gestion institutionnelle.
Se préparer efficacement au CFA : conseils, formations et perspectives de carrière
Réussir le CFA ne s’improvise pas. La certification, reconnue par des institutions comme Société Générale, BNP Paribas ou AXA, impose une préparation rigoureuse. Que l’on vienne d’une licence ou que l’on dispose de plusieurs années d’expérience, chaque candidat doit composer avec un programme dense et exigeant. Les chiffres de réussite, inférieurs à 60 %, rappellent la sélectivité du dispositif.
Pour mettre toutes les chances de son côté, il est recommandé d’adopter une méthode structurée. Les organismes spécialisés comme First Finance ou Kaplan Schweser proposent des modules de préparation éprouvés. Certains masters, tel le Master 2 Finance Analyse et Stratégie Financière (ASF) de l’IGR-IAE Rennes, intègrent la préparation au CFA dans leur cursus ; une stratégie doublement payante sur le marché de l’emploi.
Le CFA s’inscrit dans un paysage de certifications qui permettent à chacun de cibler son parcours professionnel. Parmi les certifications complémentaires les plus courantes :
- Certification AMF, exigée pour certains métiers bancaires
- Bloomberg Market Concepts (BMC), axée sur la maîtrise des outils de marché
- CAIA pour la gestion alternative, PRM pour la gestion des risques
- ACCA et CIIA pour les fonctions financières internationales
Portée par le CFA Institute, la certification CFA combine mobilité internationale et progression professionnelle. Polyvalence, expertise technique, aptitude à la gestion de portefeuille : sur le marché français, elle demeure un passeport très recherché des banques, sociétés de gestion, compagnies d’assurance et cabinets de conseil. Pour qui veut s’affirmer dans la finance, le CFA ne promet pas, il confirme.


